Mounir boualres
tunis le 30 sept2021
La Tunisie a célèbre récemment la journée mondiale de protection de la couche d’ozone, une occasion pour revoir l’Etat des lieux réunir les acteurs et parties concernées dont la société civile et les medias pour la réduction des émissions néfastes pour l’ozone.
Lanpe a travers lunite de lozone ne cesse de coordonner ces efforts et rassembler les parties prenantes dont les industriels afin de les inciter a conjuguer leurs efforts vers l’amélioration des résultats réalises et élever le taux de réduction des émissions et de conversion des modes de réduction vers des technologies amies de l OZONE.
La couche d’Ozone est essentielle à la vie sur terre. En effet, elle a la capacité d’absorber, du moins partiellement, les UVB, qui sont des rayonnements ultraviolets très énergétiques et destructeurs de l’ADN. Elle a donc un effet protecteur !
La couche d’Ozone est essentielle à la vie sur terre. En effet, elle a la capacité d’absorber, du moins partiellement, les UVB, qui sont des rayonnements ultraviolets très énergétiques et destructeurs de l’ADN. Elle a donc un effet protecteur !
millions de tonnes de CO2 éliminées
La Tunisie s’est engagée dans ce processus, dès 1989, lorsqu’elle a adhéré au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent l’ozone (SAO), lequel découle de la convention de Vienne.
Ce protocole engage les pays signataires à éliminer graduellement ces substances dont les hydrofluorocarbures (HCFC) et les chlorofluorocarbures (CFC). Celles-ci sont essentiellement utilisés dans la réfrigération, la climatisation, le gonflement de la mousse ou encore dans les aérosols.
Depuis 1989 et jusqu’à 2010, la Tunisie est parvenue à exécuter 46 projets visant la réduction de ces substances. Moyennant une enveloppe de 16 millions de dollars (l’équivalent de 43 millions de dinars), ces projets ont ciblé plusieurs secteurs dont la réfrigération domestique et industrielle, la climatisation, les aérosols ainsi que la mousse.
Financés par le Fonds Multilatéral du Protocole de Montréal, ces projets ont permis d’éliminer 1026 tonnes des chlorofluorocarbures, soit l’équivalent de 5 millions de tonnes de CO2 voire plus.
D’autres projets ont également été mis en place afin d’éliminer progressivement les hydrofluorocarbures (HCFC), dont l’instauration d’un système de certification des personnes physiques et des sociétés de service opérant dans le secteur de la réfrigération et de la climatisation et la mise en place d’une stratégie nationale de lutte contre de substance.
Entamée, depuis 2014, en collaboration avec l’ l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), cette stratégie aspire à éliminer près de 1, 3 millions de tonnes de Co2 à l’horizon 2030.
D’après le responsable, il a été procédé également au renforcement des capacités techniques des agents de la douane pour le contrôle et l’identification des opérations d’importation et d’exportations des substances réglementés par le protocole de Montréal et de lutter contre le commerce illicite de ces substances.
Jusqu’à 2019 la Tunisie àéliminé jusqu’à fin 2018 environ 36% des substances hydrochlorofluorocarbones, notamment le réfrigérant R22 dans le secteur de la réfrigération et de la climatisation, et en train de préparer en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) un Programme National pour la reduction de l’utilisation des réfrigérants de types Hydrofluorocarbones, et ce après l’amendement de Kigali au protocole de Montréal, tout en mettant l’accent que les substances HFCs sont des gaz à effet de serre de puissants pouvoir de réchauffement global (PRG).
La consommation la plus importante de HFC en Tunisie en tonnes métriques concerne le secteur de l’entretien des équipements de réfrigération et de climatisation (66% de la consommation totale de HFC), suivi par le secteur de l’entretien de la climatisation (7%).
L’utilisation du HFC-134a est principalement axée sur le secteur de l’entretien en réfrigération (66% de la consommation totale de HFC-134a en tonnes métriques). À son tour, l’utilisation du HFC-404A concerne principalement le secteur de l’entretien en réfrigération (97%), tandis que le HFC-410A est principalement utilisé dans le secteur de l’entretien de la climatisation (82%)
Adoption de l’amendement de kigali
Juste avant la célébration cette année de la journée mondiale de protection de la couche d’ozone Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a approuvé l’adoption par la Tunisie de l’”Amendement de Kigali du Protocole de Montréal” (Canada) sur les substances appauvrissant la couche d’ozone.
De ce fait, la Tunisie peut bénéficier de l’appui financier et technique du Fonds multilatéral du protocole de Montréal et de certaines autres instances internationales pour réduire progressivement les substances hydrofluorocarbures (HFC), utilisées notamment dans les domaines de la réfrigération et de la climatisation et nuisent au climat.
C’est ce qu’a indiqué le coordinateur de l’Unité nationale d’ozone à l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), Youssef Hammami.
L’importance de l’adhésion de la Tunisie à ce protocole
Cité par l’agence TAP, Hammami précise que l’appui du Fonds multilatéral permettra à la Tunisie d’élaborer une stratégie nationale pour identifier les utilisations des substances hydrofluorocarbures (HFC), et aider les industriels à réduire leur utilisation de ces substances, en adoptant d’autres lignes de production, en renforçant les ressources humaines dans leurs sociétés et en intégrant d’autres produits naturels.
Pour lui, l’adhésion de la Tunisie à l’effort international pour lutter contre les utilisations des substances hydrofluorocarbures revêt une importance particulière, d’autant plus que ces matériaux contribuent à hauteur de 8% dans la production des gaz à effet de serre.
Selon les experts, ce taux atteindra 25% à l’horizon de 2050, notamment avec la hausse des températures ainsi qu’avec l’accroissement des besoins en réfrigération et en climatisation.
Formation d’une centaine de techniciens…
Hammami a relevé qu’une stratégie nationale basée sur des études sectorielles a été élaborée permettant à l’unité nationale de l’ozone de former 112 techniciens dans le domaine de la climatisation et de la réfrigération dans les secteurs public et privé, le plus grand consommateur des substances hydrofluorocarbures, soit 80% des utilisations totales, et ce en vue de rationaliser sa consommation.
Il précise qu’un modèle technico-économique est en cours d’élaboration, pour mettre en place un système national permettant de récupérer ces substances et de les recycler.
Dans cette optique, une unité a été créée à BorjChakir pour collecter et recycler les déchets provenant des appareils de climatisation et de réfrigération; une autre devrait voir le jour à Sfax.
L’adhésion de la Tunisie à l’amendement de Kigali du Protocole de Montréal a eu lieu après l’adoption du parlement en mars 2021, de la loi numéro 11 de l’année 2021 relatif à l’adhésion à l’amendement de Kigali du Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d’ozone, afin d’en réduire progressivement, l’utilisations.
Les 197 signataires du Protocole de Montréal (Canada), dont la Tunisie, ont ratifié, lors de la réunion de Kigali (Rwanda) en 2016, l’amendement de Kigali, qui place la production et la consommation d’hydrofluorocarbures utilisés sous le contrôle du Protocole de Montréal.
Ce protocole vise à protéger la couche d’ozone en éliminant progressivement, au niveau mondial, les substances qui l’appauvrissent, notamment les hydrofluorocarbures . L’amendement de Kigali permettra une réduction d’environ 85 % de ses utilisations d’ici 2050, en vue de baisser les températures d’environ 0,5 degré.p
pratiques reduisent des efffets nefastes